Affiche

Enrya attache son cheval qui semble trop nerveux pour continuer. Levant la tête, d’un geste machinal, elle essuie la cendre sur son visage. La Citadelle des flammes infernales se dresse enfin devant elle. Réprimant un frisson de peur à la vue des combats sanglants qui font rage un peu plus loin, l’espionne reste concentrée, dissimulée à la vue d’éventuels éclaireurs et scrute les environs à la recherche de l’endroit que son contact lui a indiqué. Cela fait si longtemps qu’elle voyage, chevauchant puis avançant à pied, prudemment pour éviter les zones de combat… L’effort commence à se faire sentir. Le regard préoccupé de Kelric lui revient soudain en mémoire et elle reprend son chemin avec une énergie nouvelle.
Quelques heures de marche plus tard, épuisée et couverte de suie, elle trouve enfin la base.
« Le Commandeur Moroana ? Qui la demande ? »
« Plume Protectrice Enrya, Epée. C’est urgent. » Réponds la jeune femme d’un ton autoritaire n’admettant pas de discussion plus approfondie. D’un geste pressé, elle ouvre sa cape, dévoilant le tabard à armoiries d’or.
« Demoiselle Al’Ilmarë… Toutes mes excuses, on ne s’attendait pas à vous voir ici, et puis vous êtes méconnaissable… Heu oui… Allez y, la tente, au fond. »
…
Buste en avant, poing sur le cœur, elle se laisse presque tout de suite tomber sur un petit tabouret.
« Moroana… Tu aurai un instant à m’accorder ?»

Un type effrayé sort de la tante en traitant de folle la borgne qui sort juste apres lui. Les gardes le regarde passé.

- Elle veut que nous fassions une attaque sur le front de la citadelle.

En vérité il s'agissait d'une bête diversion, Moroana en avait marre d'expliquer ses décisions tactique a tous ses hommes. Les épées au fourreaux, le cache oeil sur le visage elle regardait le ciel, il était toujours aussi beau. Quelqu'un qui le regardait pouvait t'il se rendre compte de l'ampleur du carnage dans la péninsule ?

- Tssss cette campagne est bientot finie, Elune sois louée...

Une silhouette attirait son regard, elle marchait vers elle, elle la reconnaitrai entre mille. Sa meilleure amie Enrya.

*Enrya ici... Que fait t'elle ici ? La Plume a envie de négocier avec la gangr'horde ou quoi ?*

Elle lui fit signe de la suivre et retourna dans sa tante. Juste avant qu'Enrya n'entre un garde, celui qui avait hurler tout à l'heure entrait en hurlant contre Moro ce qui lui vallut le plus grand coup de poing que l'on ai jamais vu...

- Rompez, Epée. Cette diverson vous la fairai et c'est un ordre. Si jamais j'apprend que vous avez desertez je m'arrangerai pour que vous la fassiez seul et ligoté sur un poteau. Alors reprenez vous ! Si tous ce passe comme prévu les chevaucheurs de griffon arriveront tous de suite, seul les éclaireurs viennent avec moi donc en plus vous aurez le gros de l'armée derrière vous... Maintenant dehors.

Le soldat ne se fit pas prier, il n'avais jamais vu un Commandeur pareil, une furie au combat et surtout la première personne qui lui avait mis un vrai coup de poing pareil. Il sortait le nez ensanglantée et Enrya put enfin en placer une, apres avoir exécuté l'athimie elle s'assit.

- Moroana... Tu aurais un instant à m'accorder ?
- Qui as t'il Enrya ? Tu as fait un long voyage juste pour me voir j'vais pas te foutre hors de ma tente...

Elle lui servit un grog cerise et en pris un pour elle aussi.

- C'est au sujet de l'Inquisition... Elle voudrait des informations complémentaires sur Eneth de Noirceuil.
- Kelric prend donc du service on dirait... E bien Eneth de Noirceuil est une personne qui du premier coup d'oeil était une personne toute a fait charmante et anodine. Trop a mon gout, nous l'avons arreté moi et le Capitaine Rakan, puis l'avons trainé dans les cachot, elle y fut torturé. Son maître se nommerai Aegor. L'éventail d'Eneth serait la clé d'un Plan mais je ne sais rien de plus a se sujet, un gais a été posé et elle ne nous le diras plus maintenant.

Enrya se leva et exécuta l'athimie en remerciant Moroana.

-Vu ton état de fatigue tu te reposes ici ou tu repart avec une escorte...

Son ton était autoritaire et ne laissait pas de place à la discussion, le bref instant ou Moroana n'était plus Commandeur mais une amie venait de s'arreter.