[Aide] : L’Antichambre et les quartiers de l’Ordre.
Cette section vise à décrire de façon concise l’aspect des Quartiers Généraux de l’Ordre des Quatre Tours, et plus particulièrement l’Antichambre et l’Intendance, où se dérouleront la majeure partie de la première phase du recrutement. Vous y trouverez donc de nombreuses informations qui vous aideront à construire votre texte de candidature.
Les Quartiers Officiels de l’Ordre des Quatre Tours.
A celui qui souhaite se rendre aux Quartiers Officiels de l’Ordre des Quatre Tours, le citoyen paisible d’Hurlevent indique invariablement les flèches majestueuses de la Cathédrale, en expliquant que pour le reste, la Demeure des Quatre Familles est si bien située qu’une fois arrivé sur le parvis de la Sainte Eglise, nul ne pourrait la manquer. En effet, si la bâtisse elle-même ne se distingue pas particulièrement des autres par son architecture ou ses pierres grisâtres, les larges bannières de pourpre et d’or qui encadrent ses fenêtres et tombent presque jusqu’au sol ne laissent pas la moindre place au doute. Accolée aux bureaux de l’Aube d’Argent, l’édifice massif s’élance sur trois étages complets, et sa façade est éventrée par trois portes contre lesquelles viennent s’adosser de grandes rampes d’accès pavées ou de simples escaliers.
La plus imposante de ces portes, gardées en toute heure du jour et de la nuit par huit Epées Protectrices de l’Ordre, est celle de la Chancellerie, demeure des hauts-dignitaires de la Plume. Ne peuvent y entrer que ceux disposent d’une raison tout à fait valable de s’y présenter, et les lettres de recommandation aux armoiries des Familles connues y sont appréciées. Ce n’est cependant pas la plus fréquentée des entrées, et c’est bien vers la plus anonyme des portes, sur la droite, que se dirigent la plupart des personnes en affaire avec les Quatre Familles. Celle-ci, plus commune et plus étroite, est parée sur son fronton de l’inscription « Salle Commune » : là, tous les citoyens de l’Alliance peuvent déposer leurs doléances ou mander l’aide de l’Ordre.
Il est enfin une porte plus anonyme encadrée par deux gardes, à l’extrémité gauche du bâtiment, sur laquelle est clouée une pancarte indiquant sobrement « Intendance », qui accueille devant elle une foule pour le moins hétéroclite d’aventuriers en tout genre ou de dames parfumées et soigneusement mises. C’est ici que se présentent les volontaires qui souhaitent entrer au service des Quatre Familles.
L’Antichambre
Les plus insouciants franchissent le pas de cette porte en s’attendant à croiser directement le regard du Grand Intendant, Eïthin Alameth. Leur désillusion est cependant à la hauteur de leurs espérances, car ils se retrouvent dans une vaste salle rectangulaire où attend une foule souvent compacte et bruyante d’individus : l’Antichambre. A première vue, cette pièce est fort banale, et un examen plus approfondi ne fait que confirmer cette impression initiale. Tout depuis sa conception jusqu’à l’agencement de son mobilier indique qu’elle est vouée à une seule et unique occupation : l’attente. Faisant face à l’entrée, au fond de la pièce, se trouve une sorte de vaste comptoir en chêne, sans charme ni éclat, abritant une petite femme revêche qui accueille les postulants et les conduit vers le Grand Intendant quand leur tour est arrivé. De chaque côté, sous de vastes draperies de pourpre revêtues de l’insigne de l’Ordre (la Marque), des chaises fort communes sont alignées et supportent l’ennui et l’impatience des candidats.
Le Bureau de l’Intendance.
Au bout de quelques heures, les plus persévérants sont enfin accueillis dans le Bureau de l’Intendance. Le contraste avec l’Antichambre est saisissant. Tout semble fait pour impressionner le visiteur, que ce soit le mobilier somptueux, les portraits de maîtres qui se succèdent le long des murs, les gravures et la marqueterie qui parcourent le haut plafond ou encore les magnifiques rideaux qui cachent des vitraux aux couleurs de chacune des familles.
Au centre de cette pièce carrée repose un bureau énorme, couvert par d’imposantes piles de documents, de parchemins ou d’objets divers, et éclairé par de volumineux candélabres, qui cachent derrière eux le maître des lieux, Eïthin Alameth, Grand Intendant des Quatre Familles. Enfin, au fond de la pièce, baigné dans la pénombre, les plus observateurs pourront apercevoir une petite porte dérobée systématiquement fermée, ainsi qu’une majestueuse cheminée qui crépite à l’occasion, aux périodes où l’hiver est le plus rigoureux.